Kidnappée par l'alpha
Romance de Loup-garous 🔥🔥🔥❤️ Histoires Immersives
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Chapitre 1
BELLE
J'ai pris de grandes respirations en traversant l'aéroport, mes bagages à la main. Je n'arrivais pas à me calmer, même si j'essayais.
Je détestais vraiment prendre l'avion.
Et un vol de onze heures pour Paris, c’était la dernière chose que j’avais envie de faire la veille du réveillon de Noël. Mais ma mère m'avait suppliée de venir passer les fêtes avec elle et son mari.
Je savais qu'elle ne m'avait invitée que par culpabilité.
Je n'avais pas vu ma mère depuis plus de cinq ans, et elle semblait n'avoir eu aucun problème à me laisser derrière elle après que mon père était tombé malade.
Il ne lui avait fallu qu'un an pour se remarier, et un de plus pour avoir un enfant. Elle avait complètement coupé les ponts avec mon père et avec moi, agissant comme si nous n'avions jamais existé.
Alors le fait qu'elle m'ait invitée à venir la voir maintenant m'énervait vraiment.
Mais je n'avais personne d'autre. Paris était ma seule option si je ne voulais pas passer Noël seule.
Passer la sécurité était plus facile que je ne l'avais pensé, et j'ai trouvé ma porte d’embarquement sans trop de problèmes. Mais même avec toute cette chance, je ne pouvais m'empêcher de me sentir mal à l'aise.
Je n'avais pris l'avion que deux fois dans ma vie, toutes deux pour des raisons que j'aurais voulu éviter.
La première fois, c'était pour les funérailles de ma grand-mère en Floride. La seconde, c’était pour le mariage de ma mère à Paris avec un homme que je n'avais jamais rencontré auparavant - un homme qui n'était pas mon père.
Donc, non seulement prendre l'avion était absolument terrifiant, mais ça me conduisait toujours vers des situations non désirées. Je savais que ce vol n’échapperait pas à la règle.
J'ai attendu l'embarquement pendant environ une demi-heure. Je voulais être en avance pour être sûre de ne pas manquer le vol. Je ne voulais pas avoir à acheter un autre billet.
Une fois dans l'avion, je ne pouvais empêcher mes mains de trembler. Une hôtesse de l'air m'a souri alors que je passais devant elle et, remarquant ma nervosité, elle m'a fait un signe de tête rassurant.
J'ai fait de mon mieux pour lui rendre son sourire.
Lorsque j'ai finalement atteint mon siège, tout au fond de l'avion, j'ai regardé l'homme à côté duquel j'allais être assise pendant les onze prochaines heures.
Son regard a parcouru mon corps de haut en bas, s'arrêtant un moment sur ma poitrine avant de croiser mon regard.
Il a souri en coin. « Eh bien, bonjour à vous. »
Super. Juste parfait.
Je vais passer les onze prochaines heures à me faire reluquer par un sale type.
« Bonjour », ai-je marmonné.
Ignorant M. Sale Type, j'ai pris mon bagage cabine et l'ai soulevé au-dessus de moi pour le mettre dans le compartiment à bagages.
Remarquant que le connard - qui à présent me regardait me donner du mal - avait mis sa valise au milieu du compartiment à bagages, j'ai soufflé, essayant de la déplacer d'une main tandis que je m’efforçais de mettre la mienne à côté.
J'avais presque réussi à faire entrer mon bagage quand j'ai senti des mains s'enrouler autour de ma taille, et toucher la peau nue de mon ventre où ma chemise était remontée.
Pensant qu'il s'agissait de M. Sale Type, j'ai essayé de m'éloigner d’un bond, mais je me suis arrêtée lorsque les mains se sont resserrées autour de moi, et que des étincelles ont couru mon corps.
J'ai tourné vivement la tête pour voir à qui étaient ces mains, et j'ai senti mes yeux s'écarquiller en le regardant.
Il était à couper le souffle... Grand au point qu'il avait presque l'air comique dans notre petit avion.
Ses muscles se tendaient contre sa chemise noire et son jean bleu, ce qui m’incitait à penser qu'il avait dû passer pas mal de temps à la salle de sport.
Il avait des cheveux couleur chocolat, des yeux vert foncé fascinants, et une mâchoire qui aurait pu couper du papier.
Ses lèvres étaient pulpeuses et pleines, et je me suis inconsciemment penchée vers lui, imaginant ce que cela ferait de presser mes lèvres contre elles.
Un grognement soudain et profond m'a ramenée à la verticale, et mes yeux ont croisé les siens pour découvrir qu'il me regardait le mater. Mes joues ont immédiatement rougi, mais avant que je ne me sente trop gênée, il a parlé.
« La mienne. Ma partenaire », a-t-il dit, tandis que sa voix profonde et rauque résonnait dans mes oreilles. Il a serré ma taille doucement alors que son front est venu se poser contre le mien, et il a respiré profondément.
J'aurais probablement dû le gifler, mais au lieu de cela, j'ai laissé mes yeux se fermer, et j’ai savouré la sensation de ses bras autour de moi tandis que de délicieuses étincelles parcouraient mon corps. Je ne savais même pas qu'il était possible de se sentir aussi bien.
J'ai senti sa tête s'éloigner de la mienne et il s'est penché pour se blottir contre mon cou. J'ai incliné la tête pour lui donner un meilleur accès, et il a laissé échapper un grognement approbateur.
Et puis j'ai senti qu'il déposait un doux baiser à l'endroit où mon cou et mon épaule se rejoignaient. Mes genoux ont d'abord faibli, puis mon corps tout entier s'est engourdi tandis qu'un soupir s'échappait de ma bouche.
Il a souri contre mon cou, et a gloussé en retenant tout mon poids dans ses bras, alors que je me penchais complètement sur lui pour m'empêcher de tomber.
J'étais au paradis absolu.
Un raclement de gorge m'a fait sortir de ma transe, j'ai poussé un petit cri, et j’ai essayé de m'éloigner, me rappelant où j'étais.
Malheureusement, alors que j'essayais de repousser cet homme mystérieux et incroyablement beau, j'ai oublié la main qui tenait toujours mon bagage dans le compartiment au-dessus des sièges.
J'ai entendu ma valise glisser vers moi, et j’ai rapidement baissé la tête, m’attendant à ce que son coin dur me heurte.
Mais rien ne s'est produit, et à la place, j'ai entendu, « Attention, ma belle. »
J'ai levé les yeux vers l'homme en face de moi, qui avait toujours une main posée de façon possessive sous ma chemise, sur le bas de mon dos. Son autre main retenait maintenant ma valise au-dessus de ma tête.
Il m'a souri et m'a fait un clin d'œil avant de repousser mon sac dans le compartiment à bagages, et de le fermer.
Gardant toujours sa main sur mon dos, il s'est tourné pour regarder la femme derrière lui qui avait essayé d'attirer notre attention pendant notre moment intense. Cette femme avait l'air choquée, et s'est à nouveau raclé la gorge avec hésitation.
« Désolée, j'ai juste besoin de rejoindre mon siège, et vous bloquez l'allée. Je ne voulais pas interrompre vos retrouvailles. Il est clair que vous ne vous êtes pas vus depuis un moment. » Elle a souri gentiment.
Voulant la reprendre, j'ai ouvert la bouche pour lui dire que nous ne nous étions jamais rencontrés auparavant, mais l'homme qui me tenait m'a devancée.
« Nous étions juste en train de trouver nos places. Nous dégagerons le passage dans une seconde. » Sa voix était douce et rassurante.
La femme a fait un signe de tête reconnaissant.
J'ai voulu m'éloigner, impatiente d'échapper à cette situation embarrassante, mais l'homme a simplement resserré son emprise sur moi.
Il s'est penché et a chuchoté à mon oreille: « Pas si vite... Vous ne vous échapperez pas si facilement. »
Puis il a regardé le sale type qui devait être assis à côté de moi pendant le vol. « Poussez-vous », lui a-t-il dit.
M. Sale Type est resté assis là et nous a regardés bêtement pendant une seconde, probablement toujours en train d’essayer de comprendre ce qui venait de se passer. Cela me mettait très mal à l'aise de penser qu'il nous observait.
« Quoi? » a-t-il demandé.
« Poussez-vous », a répété le bel homme. « Je suis assis là. »
« Pardon? Je ne bouge pas. C'est mon siège. »
L'homme qui me tenait a grogné tout bas. « Tenez, prenez le mien. » Il a tendu son billet à M. Sale Type. « C'est en première classe », a-t-il dit, observant l'homme regarder le billet avec un sourcil levé.
« Maintenant, bougez de là », a-t-il dit lentement - d’un ton presque menaçant - comme s'il osait défier l'homme qui remettait en question ses ordres.
Le sale type nous a regardés une dernière fois avant de se lever et d'attraper rapidement son sac, et de passer devant nous à toute vitesse sans établir de contact visuel. J'ai regardé, sidérée.
Qu'est-ce qui vient de se passer? Cette journée s'avérait bien étrange.
« Allez-y, ma belle », m’a dit mon nouveau et mystérieux voisin, en me poussant doucement vers le siège près du hublot, tout en me suivant de près.
Je me suis assise et je l'ai regardé s'asseoir à côté de moi. Je ne savais pas trop quoi dire, encore un peu choquée et embarrassée par ce qui venait de se passer.
« Euh, désolée pour tout à l'heure », ai-je marmonné, en repoussant une mèche de cheveux derrière mon oreille, et en baissant le regard. Je voulais que ce type m'apprécie. « Je touche rarement des inconnus comme ça, je vous le promets. »
J'ai ri nerveusement. Comme il n'a pas répondu, je me suis raclé la gorge.
« Ok... alors pourquoi avez-vous renoncé à votre billet de première classe pour vous asseoir ici, tout au fond ? »
Soudain, une main a saisi mon menton et a fait tourner ma tête. Mes yeux ont rencontré les siens, et sa main s'est déplacée pour caresser ma joue.
« Parce que je voulais être près de vous », m’a-t-il dit d’une voix rauque.
Il a passé son pouce sur ma pommette tout en examinant chaque centimètre de mon visage.
« Waouh, comment ai-je pu avoir autant de chance? »
Je me suis éloignée de lui, ne sachant pas trop comment répondre. J'ai dû mal entendre.
« Désolée, qu'est-ce que vous avez dit? »
Il a juste souri et a secoué la tête. « Rien. Ne vous inquiétez pas pour ça, ma belle. » Il s'est penché vers moi au-dessus de l'accoudoir. Nous étions proches pour deux inconnus.
« Je m’appelle Grayson. Comment vous appelez-vous? »
Presque comme si j'étais étourdie, je me suis entendue dire: « Belle. »
Son sourire s'est agrandi. « Belle », s'est-il dit. « Ma Belle. »
Ses yeux étaient si beaux. Je ne pouvais pas m'empêcher de les regarder fixement. « Mmh-hmmh… », ai-je dit distraitement.
Il s’est mis à rire de bon cœur. Ai-je dit quelque chose de drôle? « Notre lien est fort, je le sens. »
C'est moi, ou rien de ce qu'il dit n'a de sens? « Quoi? Notre lien? » lui ai-je demandé.
Il a balayé une mèche de cheveux de mon visage. « Ne vous en faites pas pour ça. »
J'ai été une fois de plus tirée de l'étourdissement dans lequel il semblait me plonger lorsqu'un bébé derrière nous a poussé un grand cri. Réalisant à quel point j'étais proche de cet homme - Grayson - j'ai reculé brusquement.
Je sentais son souffle sur mon visage.
J'ai de nouveau ri nerveusement, puis j'ai placé mes mains sur mes genoux, en essayant de ne pas avoir l'air aussi gênée que je l’étais.
Ce type pense probablement que je suis cinglée.
« Alors, affaires ou plaisir? » m’a demandé Grayson.