Quelqu'un comme Xavier

MELODY

"Un autre verre ?" Le barman fit un signe de tête vers mon verre vide. Son regard s'arrêtant au passage sur mon décolleté.

J'opinai et demandai quelque chose de fort. J'avais fait tout ce chemin pour faire une surprise à mon petit ami, mais c’était lui qui m'avait surpris en me trompant.

Reed. Mon ex-petit ami maintenant.

L'année dernière, il avait été accepté à NYU. J'avais été heureuse pour lui, mais en même temps j'avais aussi été triste en sachant qu'il allait me manquer.

Aujourd'hui, j’étais venue le voir pour son anniversaire et je l'avais trouvé enfoncé dans la chatte d’une d'autre. Ce n'était pas comme si j'étais amoureuse de lui, mais je me sentais quand même triste.

Remarquez, je me sentais triste, je n’avais pas le cœur brisé. Il aurait juste pu me dire que la relation longue distance ne fonctionnait pas.

J’avais pris une grande inspiration avant d’utiliser ma clé pour entrer chez lui. Lorsque la porte s'était ouverte, le choc m’avait traversé en vagues d'horreur et de douleur.

J’étais restée interdite, regardant mon pire cauchemar se dérouler sous mes yeux.

Reed était au-dessus d’une fille penchée sur le canapé, ses yeux étaient fermés et son visage était en pleine extase alors qu'il la pénétrait.

Ses mains agrippaient ses hanches alors qu'il se cabrait et la pénétrait.

"Oui !" s’était-elle exclamée d'une voix forte et aiguë. "Oh ! Je vais jouir. Oh. Mon. Dieu. Putain !"

"C'est quoi ce bordel !" avais-je lâché. Leurs deux têtes s’étaient relevées, et les yeux de Reed s’étaient fixés sur les miens.

"Mel." Il avait arrêté de bouger, me fixant avec de grands yeux.

"Je sais que j'ai merdé, mais j'étais trop en manque. Je suis désolé, Mel. Je ne voulais pas te blesser. Tu n'étais pas censée le découvrir," avait dit Reed, retrouvant enfin sa langue.

Quel enculé.

Je secouai la tête et repris une gorgée en me lamentant intérieurement.

Qu’est-ce qui m’avais pris ? Je savais bien que les relations à distance ne marchaient jamais.

Heureusement que mes cours commençaient la semaine prochaine. J’allais pouvoir me noyer dans mes études pour oublier.

"Salut beauté", dit une voix derrière moi.

Je pestai. Pourquoi ne pouvaient-ils pas laisser une fille tranquille ? J'avais remballé au moins douze tentatives de dragues au cours des deux dernières heures.

Je me suis retournée et mes yeux ont rencontré deux magnifiques yeux verts entourés par des cils sombres. Ses muscles étaient saillants sous son T-shirt tendu, ses pectoraux et ses abdominaux étaient clairement visibles.

Il avait l'air d'avoir une trentaine d'années.

Whaouh, il est canon.

Mon regard se posa de nouveau sur son visage, juste à temps pour y voir un sourire et une lueur dans ses yeux qui me disaient que mon inspection rapide ne lui avait pas échappé.

"Hey, beau gosse", répondis-je avec un sourire éclatant sur le visage.

Son sourire s'élargi. "Puis-je m'asseoir ?" demanda-t-il en dévoilant ses adorables fossettes.

Wow.

Il me scruta de haut en bas avec un sourire en coin. Je pouvais lire le désir dans ses yeux.

"Je t'en prie." Je souris.

Il s'assit sur la chaise à côté de moi et se pencha vers l’avant. L'odeur de son eau de Cologne se répandit dans ma direction lorsqu'il se pencha légèrement vers moi.

"Puis-je t’offrir un verre ?" demanda-t-il.

"Bien sûr." Je souris.

"Que voulez-vous ?" demanda le barman.

"Un Bloody Mary."

"Une Vodka", commanda-t-il.

Il lissa ses cheveux d'une main et finit par me dire son nom.

"Xavier Clark."

Je souris. "Sara Hudson."

"Pour la dame", dit-il de sa voix grave et légèrement rauque, en posant mon verre devant moi.

"Merci." Je me suis penchée en avant et j’ai pris une gorgée. La manière dont il fixait mes lèvres avec insistance ne m’avait pas échappé.

"La dame daignera-t-elle m’accorder une danse ?" demanda-t-il avec une petite révérence après quelques minutes de silence.

C'était généralement à ce moment-là que je plantais les hommes au bar, mais pour une raison que j’ignore, j'ai secoué la tête et j'ai flirté avec lui.

"Eh bien, un vrai prince charmant on dirait." ai-je rétorqué.

"Seulement si tu acceptes d'être ma princesse." Il me fit un clin d'œil. Je rougis, et un frisson me parcouru l'échine. Il dû le remarquer, car il eut un petit rire. "On y va ?"

J'ai hoché la tête et placé ma main dans la sienne.

Mes mains se posèrent sur ses larges épaules, tandis que ses bras m’enlacèrent, me tenant fermement et m’entrainant au rythme de la musique.

Ses yeux étaient presque au niveau des miens et j’étais suffisamment proche pour sentir son souffle chaud réchauffer mes joues.

Il me serra plus fort et m’attira plus près de lui, à tel point que mes seins effleurèrent sa poitrine d'acier.

Alors qu'il me serrait plus étroitement contre lui, sa raideur se pressa contre mon estomac, et je pouvais en sentir la chaleur à travers son jean.

Nous étions tous les deux perdus dans une brume de luxure, ses yeux pleins de désir, me demandaient la permission.

Vous pouvez me traiter d'ivrogne, car je ne trouvais plus mes mots et je savais que tout ce que je pourrais dire sonnerait faux.

Je lui ai donc fait un petit signe de tête, et au battement de cœur suivant, ses lèvres se sont jetées sur les miennes dans un baiser féroce.

En quelques secondes, nos langues se sont enlacées, et mes doigts se sont mêlés à ses cheveux, tirant son visage vers moi et approfondissant le baiser. Il me dévorait de sa bouche.

Après des heures de danse, à se frotter l'un à l'autre dans tous les sens, j’ai fini par dire : "Je dois aller aux toilettes." Et je me suis éloignée, le laissant seul sur la piste de danse.

Je me suis regardée dans le miroir. J'étais ivre et je me sentais rebelle. Je voulais faire quelque chose que je n'avais encore jamais fait.

En quittant la salle de bains, je l'ai vu qui m’attendait dehors, appuyé contre le mur, les bras croisés sur la poitrine.

"Qu'est-ce que tu fais là ?" ai-je demandé.

"Je t'attendais", répondit-il.

"Je ne t'ai rien demandé." J'ai croisé mes bras sur ma poitrine, et ses yeux sont tombés sur mon décolleté.

"Non , je l’ai fait parce que j’en avais envie." Il haussa les épaules.

"Eh bien, merci pour le verre." dis-je en essayant de marcher vers la sortie.

Mais avant que je puisse bouger, il attrapa ma main et m’attira contre sa poitrine. Il prit mes joues dans ses mains et captura ma bouche dans un baiser chaud et humide. Ce n'était pas un baiser affectueux ou un baiser romantique.

Non, c'était un baiser affamé qui envoya une bouffée de chaleur dans mes veines. Il m’embrassa avec avidité. La chaleur envahit tout mon corps et la sensation de son érection contre moi me fit haleter.

Pu…tain. Il était long et épais. Je pouvais le sentir, et j'étais humide pour lui. Trempée.

"Je suis dur comme la pierre pour toi, ma belle. "

"Toute la nuit, j'ai été comme ça. Je ne peux pas te dire à quel point je veux que ma bite soit en toi, à quel point je veux l'enfoncer dans ta petite chatte et te faire jouir si fort.

"Tu vas crier mon nom toute la nuit." Il fit un pas en arrière. "Je ne te forcerai pas à faire ce que tu ne veux pas."

Je suis restée sans voix. L’envie intense que j'éprouvais pour lui m'empêchait de parler. Je le voulais tellement entre mes jambes que j’aurais pu crier.

Et ça allait faire presque dix mois que je n'avais couché avec personne, parce que mon petit ami était à New York. J’ai grogné intérieurement.

Je l'ai regardé. Il me regardait avec un désir franc, ne cachant rien de ce qu'il voulait faire. Il me voulait, et la douleur entre mes jambes me disait que ma chatte avait aussi besoin de lui. Méchamment. D'urgence.

Une nuit ne ferait pas de mal, et ce n'était pas comme si j'allais le revoir.

Après avoir retrouvé mes esprits, j'ai dégluti et chuchoté, "Une nuit." Je voulais explorer, être sauvage, être libre et suivre mes envies pour une nuit.

"Quoi ?" demanda-t-il.

"Une nuit sans attaches."

Il sourit et plaça sa main sur sa poitrine. "Une fille selon mon cœur." dit-il en m’escortant vers la sortie.

" Juste pour une nuit , après ça, on fait comme si on ne se connaissait pas d’accord ?", ai-je insisté.

"Mm, entendu", dit-il en passant la main sur sa nuque. "Chez moi ou chez toi ?" demanda-t-il.

"Ma chambre d'hôtel." J’ai ouvert ma voiture de location.

"Une chambre d'hôtel ?" Il haussa les sourcils.

"Je suis venue surprendre mon petit ami et j'ai découvert qu'il me trompait. Il ne sait pas ce qu’il perds." J’ai haussé les épaules, ne voulant pas m'expliquer davantage.

"En tout cas moi j’y gagne. S'il ne t'avait pas trompé, je n'aurais pas pu passer une nuit avec la plus belle fille sur laquelle j'ai jamais posé les yeux. J'ai de la chance."

Il sourit et me fit un clin d’œil tandis que sa main se posa sur ma cuisse nue, et je sursautai lorsque sa main commença à glisser le long de ma cuisse, vers l'ourlet court de ma robe.

Le bout de ses doigts glissa vers le bas, effleurant la peau sensible de l'intérieur de ma cuisse. Je ne pouvais pas m'empêcher de gigoter et me tortiller sous ses caresses.

Il relâcha sa prise, puis commença à glisser vers le haut, caressant la chair de l'intérieur de ma cuisse et explorant toujours de plus en plus haut.

"Je n'ai jamais fait ça avant", dis-je à voix basse.

"Jamais fait quoi ?" demanda-t-il, confus, et ses doigts s’arrêtèrent.

"Un coup d'un soir avec un inconnu", dis-je, en gardant mon attention sur la route.

Il prit une forte inspiration, et sa tête se tourna vers moi comme si je l'avais surpris. "Jamais ?"

"Jamais", ai-je répété.

"Putain !" gémi-t-il. Sa main serrant soudainement ma cuisse fort entre ses doigts.

"Tu es sûre ?" demanda-t-il.

"Je suis sûre", répondis-je, même si je ne savais pas de quoi j'étais sûre.

Sa poigne s'est instantanément relâchée, et il grogna sans essayer de cacher la luxure dans sa voix. "C'est bon à savoir."

Puis ses doigts recommencèrent à bouger, trouvant et traçant l'ourlet de ma culotte. Ses doigts commençant à se frayer un chemin sous l'ourlet.

Ses doigts bougèrent. Le bout de ses doigts effleura mes lèvres, puis mon clitoris.

J'ai gémi, mes mains se crispant sur le volant.

"Concentre-toi sur la route, ma belle", dit-il.

Ses doigts effleurèrent de nouveau mon clito, le frottant encore et encore. Puis ses doigts glissèrent vers le bas, explorant mon entrée.

"Putain," gémi-t-il. "Tu es trempée, bébé." Ses doigts me taquinaient, en faisant le tour de mon entrée. Il retira sa main, et j'inhalai brusquement. Je n'avais pas réalisé que je retenais ma respiration.

Nous sommes arrivés à l'hôtel et avons marché jusqu'à l'ascenseur. Plus je pensais à ce qui allait se passer ensuite, plus mon anxiété augmentait.

Il sentit mon malaise, car il me demanda : "Tu es sûre ? Sinon, on ne le fait pas, et crois-moi, ça me va."

Il me fixait intensément, ses yeux transperçant mon âme, faisaient vibrer chaque nerf de mon corps et bouillir mon sang.

Nous sommes entrés dans l'ascenseur ensemble et j'ai appuyé sur le numéro de l'étage.

Une nuit de sexe sauvage, passionné et sans attaches, avec un bel inconnu sexy.

"J’en suis sûre. Je veux le faire. Je te veux", ai-je chuchoté. Nous nous sommes élancés tous les deux en même temps, et nos lèvres se sont rencontrées à mi-chemin dans des baisers passionnés qui nous ont fait tourner la tête.

"Je te veux aussi", murmura-t-il contre mes lèvres la voix rauque.