La Femme Fatale de l’Alpha - Couverture du livre

La Femme Fatale de l’Alpha

Ns. Nauti

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Chapter
15
Age Rating
18+

Summary

Myra, une enseignante de deuxième année, très proche de sa sœur jumelle et de sa meilleure amie, mène une vie simple. Un soir, après une soirée, elle est attaquée par une bande de voyous, et sauvée par un loup Alpha, Sloan, qui la prend pour compagne. Alors qu'ils apprennent à se connaître, Sloan jongle également avec son travail en entreprise, une ex-petite amie jalouse et une enquête sur les attaques de voyous contre leur communauté.

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44 Chapters

Chapitre un

MYRA

Mon cœur s'emballait. Je pouvais sentir son souffle dans mon cou. Il m'a mordu le lobe de l'oreille et a tiré doucement dessus. Ses doigts glissaient le long de ma colonne vertébrale. J'ai essayé de m'éloigner de lui, de voir son visage, mais...

Myra se réveilla en sursaut. Son réveil n’avait pas sonné alors qu’il était censé se déclencher une heure plus tôt. Elle était maintenant en retard pour aller au travail. Elle a sauté du lit et s’est précipitée dans la salle de bain. Elle s’est brossé les dents puis s’est fait un chignon grossier avec ses cheveux bouclés mi-longs. Ce serait suffisant pour aujourd'hui.

« Papa », cria Myra en sortant de sa chambre, enfilant un cardigan marron par-dessus son tee-shirt blanc.

Arrivée à la porte d'entrée, elle a enfilé ses bottes avant d'appeler à nouveau.

« Papa, je suis en retard... »

Elle a mis du baume sur ses lèvres devant le miroir de l'entrée avant d’envoyer un baiser à son propre reflet.

« Hé, Papa, tu peux... ? » a-t-elle commencé avant de s’apercevoir que la cuisine était vide.

Il régnait un silence inquiétant dans la maison, alors elle a fait appel à son ouïe hors du commun, et tout ce qu'elle entendit fut le doux ronronnement du réfrigérateur et le goutte-à-goutte du robinet de la cuisine.

« Merde ! », s’est-elle exclamée lorsqu'elle réalisa qu'il n'y avait personne dans la maison. Elle a pris son téléphone portable et a composé le numéro de son père, tout en mettant deux tranches de pain à griller.

Il a répondu après la deuxième sonnerie. « Myra ? »

« Papa, pourquoi tu ne m'as pas réveillée ? » a-t-elle demandé en touchant la cafetière pour vérifier si le café était chaud.

« Tu es encore à la maison ? », a-t-il dit étonné. « Désolé, ma chérie, nous avons eu une livraison à la première heure ce matin et j'ai dû passer prendre Benji pour l'aider », a-t-il expliqué, sa voix se détachant à peine du bruit ambiant. « Attends, ne quitte pas. »

« Papa...pfff !!! »

Elle a sorti sa tasse pour y verser son café.

« Chéri, je suis désolé de ne pas t'avoir réveillée, mais nous sommes occupés pour le moment. On parle plus tard, d'accord ? »

CLIC

« Putain… Papa ! », a-t-elle fulminé en regardant l’écran de son téléphone. « Vingt et un ans, seule et sans espoir... voilà où j’en suis ».

Alors qu'elle essayait de se calmer, elle sentit une odeur de brûlé. Elle s'empressa de sortir le pain grillé, puis a beurré ses toasts en soupirant.

J'ai vingt minutes avant le début des cours... Je peux me dépêcher et courir, mais je serai en sueur et j'aurai chaud toute la matinée. Peut-être que je peux appeler un remplaçant pour la matinée et commencer plus tard... ou bien je peux simplement dire que je suis malade.

Soudain, son téléphone vibra et le nom de Megan apparut sur l'écran.

« Salut, meuf. »

« Hello, t’as besoin d’un taxi ? » a dit Megan en riant.

« Je ne sais pas comment tu fais parfois... mais je t’aime tellement en ce moment précis. Quand est-ce que tu peux... » Avant qu'elle ne puisse terminer sa question, elle entendit un klaxon devant la maison. « J'arrive. »

« Tu n’as même pas besoin d'un mec, t’as vu ? » dit Megan avec malice avant de raccrocher.

Myra est sortie de la maison en secouant la tête et s’est élancée vers la voiture.

« Tu me sauves la vie », a dit Myra avec soulagement en montant dans la Range Rover de Megan, avant de se pencher pour l’embrasser sur la joue.

Megan lui a souri en retour puis a démarré sèchement pour sortir de l'allée.

« Tu peux me remercier en venant au club avec moi ce soir », a-t-elle dit.

Myra changea de sujet pour ne pas avoir à répondre à sa demande.

« Si tu travailles ce soir, comment se fait-il que tu sois réveillée à cette heure-ci ? » a repris Myra pour taquiner sa meilleure amie.

Elle avait remarqué que Megan n'était pas maquillée ce matin et que sa peau naturellement pâle brillait sous le soleil matinal. Ses cheveux noir de jais étaient attachés en une queue de cheval haute tandis que sa frange passait par-dessus ses lunettes de soleil.

« Je me suis dit : “allez, je vais jouer les bons samaritains et peut-être que je pourrai faire ensuite pression sur elle pour qu'elle sorte ce soir” », a répondu Megan en souriant, comprenant que Myra tentait d'éviter le sujet.

« Faire pression, c'est bien ça ».

« Mon père m'a dit que la menuiserie Gallagher livrait chez les Jamison. Ces loups sont à croquer. » Megan soupira d'un air rêveur.

Myra fixa Megan. « Je croyais que tu passais du bon temps avec Baron Anderson ces jours-ci ? Ce n'est pas pour ça qu'il n'arrive pas à faire réparer ma Jeep ? »

« Hé, une fille a besoin de variété... et ce n'est pas ma faute s'il ne peut pas faire plusieurs choses à la fois. »

« Une fille a besoin d'une ceinture de chasteté... », marmonna Myra.

« Mais c’est toi, ma ceinture de chasteté. »

Myra fit semblant d’être choquée. « Salope ».

Megan était sa meilleure amie depuis qu'elles avaient dix ans, lorsque son père avait commencé à travailler pour la menuiserie Gallagher. Les deux parents de Megan étaient des métamorphes de bovins, mais Megan avait été adoptée et elle était complètement humaine.

Avec Myrielle, la sœur de Myra, elles étaient comme les trois mousquetaires, s'attirant toujours des ennuis, à l'école comme en dehors.

En grandissant, Megan et Myra avaient décidé de devenir profs. Myra avait terminé sa formation et était enseignante depuis maintenant deux ans, tandis que Megan avait abandonné ses études à la fin de leur deuxième année. Elle avait découvert que la danse payait mieux et que les heures de nuit lui permettaient d’être libre en journée.

« Comment va Myrielle ? »

« Toujours enceinte. Elle ressemble de plus en plus à une baleine échouée ces jours-ci. Après les cours, je vais aller lui faire quelques courses. »

« Mariée et enceinte. C'est flippant, mais elle s'est trouvé un beau mec, alors qui pourrait la blâmer ? »

« Oublie les loups de Jamison qui sont à croquer... si Myrielle t’entend parler de Benji comme ça, c’est elle qui va te croquer. »

« Oui, je sais... les partenaires peuvent être obsessionnelles et protectrices. Je suis peut-être humaine, mais Maman et Papa m'ont appris à me comporter avec les partenaires accouplés », dit Megan d'un air dédaigneux en arrivant dans la rue où se trouvait l'école de Myra.

« Nous y voilà... avec trois minutes d'avance », a-t-elle dit en se garant dans la cour de l'école.

« Merci, poupée. Tu es mon héroïne. »

« Pas de problème. Tu sais, dans l'esprit du bon samaritain, je pense que je vais passer au garage de Frankie après avoir déposé le déjeuner de mon père. Je vais leur demander qu'ils se dépêchent avec ta Jeep pour que j’arrête d'être ton chauffeur ».

« Dis plutôt que tu as des démangeaisons et que tu as envie que Baron te gratte », dit Myra en soupirant. Au moins, l'une d'entre nous obtiendra satisfaction.

« Avec toutes ces allusions, comment tu veux que je pense à autre chose ? » a ajouté Megan en lui faisant un clin d'œil.

« Allez, va soulager cette démangeaison, ma belle ».

« C’est ce que je vais faire. Passez une bonne journée, Mademoiselle Myra », a-t-elle dit d'un ton sarcastique. Elle démarra ensuite en trombe, sans se soucier d’être dans une zone scolaire.

En montant les marches, Myra était songeuse. Qui pouvait bien être l'homme de mon rêve ce matin. Ce n'était pas comme mes autres rêves, celui-ci semblait si réel, émotionnellement, physiquement.

Myra s'apprêtait à ouvrir la porte d'entrée quand elle sentit une présence derrière elle. À ce moment précis, la première sonnerie retentit, l’interrompant dans ses pensées. Ce n'était probablement rien de toute façon.

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