Les Alphas de North Forest

EMMANUEL

Elin lève les yeux vers moi avec de grands yeux et hoche la tête. « Oui. »

Je regarde Ez et il acquiesce, répondant à ma question silencieuse.

« Je vais te prendre en premier », lui dis-je.

Elin s'allonge sur le dos et écarte les jambes, exhibant sa jolie chatte rose. Je promène mes doigts le long de ses plis, incapable de résister.

Une fois qu'elle a gémi à mon contact, je m'aligne sur son orifice.

Mon regard croise le sien et elle me fait un signe de tête, me signifiant que je peux continuer. Je la pénètre lentement, m'enfonçant petit à petit. Sa chatte est serrée et je peux sentir une résistance à mesure que je la pénètre.

Je me retire puis m'élance vers l'avant, la remplissant complètement. Elle grimace et lève les genoux vers sa poitrine. Je me fige, m'immobilisant en elle.

« Ça va ? » lui demandé-je.

« Oui », dit-elle en haletant. « Bouge, c'est tout. »

Je me retire et j'entre à nouveau. Après quelques poussées, elle commence à se relâcher et je la sens se détendre autour de ma queue. Ez quitte le lit et je sais qu'il va chercher du lubrifiant dans notre sac.

Je me retire et demande à Elin de se retourner. J'attrape ses hanches et la mets à quatre pattes.

Ez presse la bouteille ouverte sur ses fesses. Le liquide glisse le long de la raie entre ses fesses. J’en prends avec mes doigts et l'étale sur son anus.

Elle pousse un petit cri lorsque j'enfonce un doigt en elle. Je me retire et j'en ajoute un autre, en essayant de le dilater. J'écoute sa respiration et tous les sons qu'elle émet, pour m'assurer qu'elle se sent bien.

Ez s'allonge à côté d'elle et commence à jouer avec ses tétons pour la distraire. Sa respiration se stabilise et j'ajoute un troisième doigt.

Elle est tendue. Je suppose qu'elle n'a jamais pratiqué le sexe anal auparavant, ou du moins pas depuis longtemps. Je retire mes doigts et rajoute du lubrifiant sur ma bite.

J'étale un peu plus de liquide visqueux sur son anus avec le gland tout brillant de ma bite.

« Respire profondément et détend-toi », lui dis-je, puis je commence à enfoncer ma bite dans son anus tout serré.

Elle pousse un gémissement lorsque le bout de ma bite dépasse l'anneau musculaire rigide. La main d'Ez se déplace sous elle et je sais qu'il est en train de caresser son clito.

Je me retire et la pénètre à nouveau à plusieurs reprises, en m'enfonçant lentement à chaque fois. Cela prend plus de temps que lorsque j’ai pénétré sa chatte.

Elle est vraiment étroite, et pas dans le bon sens du terme, ma bite est serrée comme dans un étau. Finalement, je m'enfonce complètement en elle. Je me retire presque complètement et j'entre à nouveau.

« Oh, merde », souffle-t-elle, et je me fige.

J'attends qu'elle me dise de recommencer. Je fais des va-et-vient pendant quelques instants, essayant de la détendre. Une fois que j'ai réussi à entrer et à sortir facilement, je me retire complètement.

Je m'allonge sur le dos et demande à Elin de s'allonger sur moi, le dos contre ma poitrine. Elle écarte ses cheveux de mon visage et s'allonge sur moi.

Ez lui écarte les jambes et elle m'aide à pénétrer son anus par derrière.

Je suis allongé sur le lit, ma tête sur l'oreiller et la sienne à côté de moi. Je suis enfoncé jusqu’aux couilles dans son trou du cul et Ez est en train de lubrifier sa bite pour pénétrer sa chatte.

« Tu es prête ? » demande-t-il à Elin, qui acquiesce rapidement.

« Oui. »

Je soutiens son poids tandis qu'il commence à la pénétrer. Elle gémit et il s'arrête régulièrement pour la laisser s'habituer à ce que nous la remplissions tous les deux. Il s’enfonce plus loin en elle.

« Aïe ! Stop ! »

Ez s'arrête instantanément et la regarde avec inquiétude.

« Donnez-moi une minute », murmure-t-elle en respirant rapidement.

Ez et moi partageons un regard complice. La dernière fille avec qui nous avons couché ne pouvait pas nous accueillir tous les deux en même temps. Une seule fille a pu le faire, et elle n'a pas apprécié.

Et comme elle n'a pas apprécié, Ez et moi n'avons pas apprécié ça non plus. Comme je l'ai dit, nous voulons nous entraîner avant de rencontrer notre compagne parce que nous avons déjà vécu des moments désastreux.

« D'accord, vous pouvez bouger à nouveau maintenant », dit Elin avec hésitation.

Ez la pénètre à fond et le corps d'Elin se crispe au-dessus de moi.

« Oh, merde », gémit-elle. « Continuez, mais ça fait beaucoup. »

Ez se retire et, lorsqu'il la remplit à nouveau, je me retire. Nous alternons retrait et pénétration. Elin gémit et enfonce ses doigts dans les épaules d'Ez.

« Arrêtez ! Je suis désolée, c'est trop, je ne peux pas ! » s’écrie-t-elle, et sa voix se brise.

Immédiatement, nous nous retirons tous les deux d'elle. Je l'entoure de mes bras et la serre contre ma poitrine. Tandis qu'Ezekiel remonte les couvertures sur elle, je lui caresse les cheveux.

« Hé, ça va aller », lui dis-je d'un ton apaisant. « C'est bon. »

Ez vient s'asseoir à côté d'elle et lui tient la main. Elin renifle contre ma poitrine.

« Je suis désolée. »

« Ne t’excuse pas ! » lui dit Ez. « Tu vas bien ? Je peux te faire couler un bain si tu veux. »

« Non, ça va », dit-elle en lui souriant. « Je vais bien, c'était juste trop. Je ne pouvais pas vous prendre tous les deux. Peut-être un seul à la fois ? »

Je regarde Ez, il sait déjà ce que je ressens.

« Je vais faire couler un bain, Ez va s'occuper de toi », lui dis-je.

Je me glisse derrière elle et la laisse seule avec Ezekiel. Je vais dans la salle de bain et fais couler l'eau chaude.

J'attends qu'elle devienne bien chaude et je mets le bouchon dans la baignoire. Elle se remplit lentement et je me tourne vers le miroir.

Je fixe mon reflet. Mes yeux orange sont pleins de déception. C'est la deuxième fille qui ne peut pas nous accueillir tous les deux en même temps. J'ai très envie de frapper le miroir avec mon poing.

Au lieu de cela, je serre mes mains de chaque côté de mon corps, enfonçant mes ongles courts dans mes paumes. Je prie la Déesse de la Lune pour que notre compagne puisse nous prendre tous les deux en même temps. Il le faut. Il faut qu'elle en soit capable.

Ma bite est toujours dure et tendue entre mes jambes. Je la prends dans ma main et commence à la secouer de haut en bas.

Mes oreilles sensibles perçoivent les grognements d'Ez et les gémissements d'Elin. Je bouge ma main plus vite, des petits frissons de plaisir me parcourent l'échine.

« Ezekiel, oh, merde ! N'arrête pas, oui ! » Les cris d'Elin me parviennent par la porte ouverte et je serre les dents.

Mes couilles remontent contre mon corps et l'orgasme arrive. Ma bite palpite dans ma main et le plaisir se répand dans mes veines.

Mes yeux se ferment brièvement et lorsque je les rouvre, je laisse échapper d'épaisses gouttes de sperme sur le lavabo devant moi.

Je respire fort en posant ma main sur le meuble. Je prends un moment pour reprendre mon souffle en attendant de ne plus me sentir étourdi.

Ensuite, je nettoie ma pagaille sur l'évier. J'ajoute un peu de bain moussant dans la baignoire et décide de prendre une douche.

Pendant que je me lave les cheveux, Ezekiel entre avec Elin. Il l'aide à entrer dans la baignoire et grimpe dedans avec elle.

Je termine et me sèche pendant qu'ils discutent. Je lance un regard discret à la fille, essayant de voir l'expression de son visage.

Je suis soulagé. Elle a l'air heureuse mais détachée. Elle n'a pas l'air de planifier de se mettre en couple dans un coin de sa tête.

Je n'aime pas m’attacher. Les seules filles avec lesquelles nous sommes sortis sont des métamorphes, elles savent que nous avons une compagne qui nous attend quelque part, une compagne à laquelle je pense constamment, même lorsque je donne du plaisir à une autre fille.

Elin est une gentille fille, mais quand j'étais en elle, je pensais à ma future compagne, qui qu’elle soit.

Ezekiel sort du bain et nous enfilons tous les deux des bas de pyjama. Curieusement, c'est les pyjamas vichy assortis que notre mère nous a offerts à Noël dernier.

Elin sort un quart d'heure plus tard, après un long bain. Elle enfile ses sous-vêtements, puis sa robe.

« L'un d'entre vous peut fermer ma fermeture éclair, s'il vous plaît ? » demande-t-elle par-dessus son épaule.

Ez se lève et le fait pour elle.

« Tu ne veux pas rester ? » lui demandé-je.

Elle secoue la tête et sourit tristement. « Je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Nous savions tous ce que ce serait comme ça, et je pense qu'il vaut mieux que ça s’arrête là », dit-elle.

Je la regarde d'un œil nouveau, impressionné par sa force et son respect. Je ne lui en aurais pas voulu si elle était devenue un peu collante.

Malgré ce que nous lui avons dit, ce que nous avons fait était intime, et il peut être facile de s'y laisser prendre. Je descends du lit et m'approche d'elle. Je la serre dans mes bras.

« Merci pour cette soirée », lui dis-je. « Je te souhaite bonne chance pour l'avenir et j'espère que tu trouveras bientôt ton compagnon. »

Elle me sourit. « Moi aussi, mais je dois dire qu'aussi amusante qu'ait été cette soirée, je suis reconnaissante qu'il n'y en ait qu'une seule ! »

Cela nous fait rire, Ez et moi. Il la prend dans ses bras en guise d'adieu.

« Que la Déesse de la Lune te bénisse », lui dit-il. C'est l'une de nos principales expressions coutumières.

« Et qu’elle vous bénisse aussi », répond-elle. « Merci pour cette belle soirée. Bonne nuit. »

Sur ce, elle quitte la chambre d'hôtel. Ez se tourne vers moi et me tapote l'épaule.

« Ça va aller, Emmanuel », dit-il, sachant exactement ce qui me tracasse. « Notre compagne sera capable de nous accueillir tous les deux. »

« Et si elle ne peut pas ? »

Il hausse les épaules et se glisse sous les couvertures. « Nous l’habituerons. Mais honnêtement, elle est faite pour nous. Elle sera capable de nous avoir tous les deux en même temps. »

Je soupire lourdement et m'installe dans le lit. « Je l'espère. »

***

« Vous avez eu de l'action la nuit dernière ? »

Je lève les yeux de mon assiette pour voir notre meilleur ami, Harvey, agiter ses sourcils d'une manière lubrique. Je jette un coup d'œil à Ez, qui hausse vaguement les épaules.

Harvey fronce les sourcils. « Vous l'avez fait, n'est-ce pas ? Vous avez fait équipe ou vous avez divisé pour mieux régner ? »

Je manque de m'étouffer avec mon sandwich. Je déglutis difficilement. « Les deux », lui dis-je.

Ses yeux s'écarquillent en signe d'appréciation. « Sympa », dit-il.

L’école est ennuyeuse, comme d'habitude. La vie est facile. Nous sommes intelligents, nous étudions et nous n'avons pas d'ennuis, mais nous sommes aussi populaires.

Nous sommes invités à toutes les fêtes parce que tout le monde sait qui sont nos parents.

Dans les couloirs, les gens s'écartent pour nous laisser passer. Ce n'est pas parce que nous sommes des brutes ou quoi que ce soit d'autre, c'est une marque de respect pour leurs futurs Alphas.

Nous n'avons jamais rien demandé, mais sans le vouloir, les jumeaux Blake sont constamment dans les sujets de conversation du lycée.

Quand nous rentrons des cours, nous allons directement au bureau de nos parents. Heureusement, il est vide.

Ezekiel dépose son sac à dos et prend une feuille de papier enroulée. Il étale la carte sur le bureau.

« J'ai passé en revue les meutes environnantes. J'ai entouré celles qui ont du potentiel, mais honnêtement, je pense que celle-ci, c’est notre meilleure option. »

« La meute de la Forêt du Nord ? »

« Oui. »

« Tu veux qu’on devienne les Alphas de la Forêt du Nord ? »