Quand la Nuit Tombe - Couverture du livre

Quand la Nuit Tombe

Nureyluna

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Chapter
15
Age Rating
18+

Summary

Jasmine Gibson se trouve dans une situation difficile. Son compte en banque est presque vide, elle n'a pas de travail et sa famille lui a tourné le dos pour avoir rejeté le mari qu'ils avaient choisi pour elle. Aussi, lorsqu'une femme mystérieuse la contacte au sujet d'un travail qui rapporte un million de dollars, elle saute sur l'occasion. Elle travaille maintenant pour M. Jefferson et joue les baby-sitter pour sa fille... mais ce n'est pas tout ce qu'il a en tête pour Jasmine.

Classification par âge : 18+

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44 Chapters

Chapter 1

Chapitre 1

Chapter 2

Chapitre 2

Chapter 3

Chapitre 3

Chapter 4

Chapitre 4
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Chapitre 1

AVERTISSEMENT SUR LE CONTENU ÉROTIQUE

Chers lecteurs, chères lectrices,

Ceci est une histoire érotique comportant de nombreux thèmes et situations torrides. Veuillez faire preuve de discernement lors de la lecture.

***

JASMINE

Théodore Jefferson.

Tous les hommes voulaient être lui.

Toutes les femmes voulaient coucher avec lui.

Il était l'homme le plus puissant des États-Unis - du moins, c'est ce que tout le monde pensait.

Au cours de sa carrière, il avait accumulé des milliards de dollars, mais la nature de ses affaires restait secrète.

Sa richesse, cependant, n'était rien comparée à son corps.

Il avait un physique à faire pâlir les dieux grecs.

Son visage était imprimé sur les couvertures des magazines, de Berlin à San Francisco.

Mais son sex-appeal ne se limitait pas à son apparence.

Il était un mystère, une énigme.

Personne ne savait exactement où il vivait.

S'il était marié, s'il avait des enfants.

Tout paparazzi qui s'approchait trop près disparaissait soudainement.

Quels mystères se cachaient derrière ces yeux d'acier et de danger ?

« Jasmine, ouvre ! Tout de suite ! »

Les coups frappés à ma porte m’ont fait sursauter. J’ai jeté de côté l'exemplaire du magazine Time dont la couverture était ornée du visage de Théodore Jefferson.

J’ai gémi. Je reconnaissais la voix de la personne qui frappait à ma porte. Le diable en personne était là.

J’ai rassemblé mes forces et j'ai ouvert la porte de mon appartement. Adressant un sourire crispé à mon propriétaire, je me suis assise sur le fauteuil, sachant qu'il n’allait pas partir de sitôt.

« Tu peux aussi bien t'asseoir. Inutile de jouer les invités. »

Il s'est assis sur le canapé, face à moi. « Quand comptes-tu me payer ? »

Adieu les plaisanteries.

« Alex, tu connais déjà ma situation. J'ai perdu mon boulot et je suis ric-rac. Mon compte en banque est à sec », ai-je dit en fronçant les sourcils.

Jamais je n'aurais imaginé vivre une telle épreuve.

J'avais travaillé comme chef cuisinière pour un salaire mirobolant, mais ce connard de directeur avait menacé de me virer si je ne couchais pas avec lui. J'ai frissonné, me rappelant de sa cruauté et de la peine que j'avais ressentie pour son innocente femme : elle n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait.

Avant qu'il ne puisse me renvoyer, j'avais démissionné, ce qui avait blessé son ego masculin. Par méchanceté, il avait fait en sorte que je ne retrouve pas de travail.

« Tu as déjà trois mois de retard. Je me fiche que tu aies un travail ou non, je veux juste mon argent. Si tu ne paies pas avant la fin du mois prochain, tu es virée. »

En soupirant, j'ai hoché la tête d'un air morose. Il s'est levé et a quitté mon appartement en trombe.

J’ai gémi en pensant aux factures que je devais payer. Je n'avais pas assez d'argent pour toutes les régler.

Mon frigo vide avait besoin d'être rempli de toute urgence. J'étais devenue dépendante de ces nouilles instantanées, car c'était la seule chose que je pouvais m'offrir. Pourquoi n'avais-je pas économisé pendant tous ces mois où je travaillais ?

Parce qu'il fallait bien acheter tous ces vêtements. Et tous ces bijoux !

Il ne me restait plus qu'à pleurer.

Mon téléphone a commencé à sonner quelque part dans le désordre de mon appartement. J'ai cherché et j'ai réussi à le localiser et à répondre avant qu'il ne s'arrête de sonner.

« Allô ? » Qui peut bien m'appeler à cette heure-ci ?

« Bonjour, Mlle Gibson. Je m'appelle Iris White. Je vous contacte parce que nous avons un poste à pourvoir, et je pense que vous en avez grandement besoin », a dit la dame à l'autre bout du fil.

J'ai éloigné le téléphone de mon oreille et j'ai vérifié l'identité de l'appelant. Ça ne semblait pas être un spam.

« D'accord... De quel genre de travail s'agit-il ? », lui ai-je demandé. Je ne me souvenais pas avoir postulé à un emploi récemment.

« Mlle Gibson, si vous êtes libre, pourrions-nous nous rencontrer ? Je préférerais vous expliquer les détails en personne. »

« Bien sûr, pourquoi pas. Envoyez-moi l'adresse. »

Dès que j'ai raccroché, j'ai reçu un message de la mystérieuse dame. Si j'avais été dans une meilleure situation, j'aurais aussitôt oublié l'appel. Je ne serais jamais allée rencontrer une inconnue qui m'appelait à l'improviste.

Mais j'étais dans une situation financière désespérée.

Je me suis lavé le visage et j'ai enfilé une chemise blanche que j'ai glissée dans mon jean. J'ai attaché mes cheveux auburn en une queue de cheval haute et j'ai mis un peu de rouge à lèvres nude. Après avoir enfilé mes sandales jaunes qui me donnaient confiance en moi, je suis sortie de mon appartement.

Par chance, l'adresse que la mystérieuse femme m'avait donnée n'était pas très éloignée de chez moi, et j'avais assez d'essence dans ma voiture pour faire l'aller-retour.

Une fois sur place, j'ai ouvert la porte d'entrée imposante et je suis entrée dans une petite salle d'attente. J'ai envoyé un message à la dame, Iris, et j'ai pris un siège.

J'ai regardé autour de la salle d'attente, car il n'y avait pas grand-chose d'autre à faire, et j'ai remarqué un TJ orné, gravé dans le mur derrière le bureau d'accueil. Cela ressemblait à un logo.

Quel genre d'organisation mystérieuse était-ce ? Je n'avais jamais vu un tel logo.

Peu de temps après, une femme mince vêtue avec élégance s'est approchée de moi. J'ai été impressionnée par la façon dont elle était habillée. Elle avait l'air sophistiquée par rapport à mon look décontracté jean - sandales.

Je me suis levée quand elle m'a tendu la main et nous nous sommes serré la main.

« Je m'appelle Iris. Je suis contente que vous soyez venue », a-t-elle dit en jetant un coup d'œil à mes vêtements. Elle a hoché la tête, semblant approuver.

« Il fallait que je vienne, car j'ai vraiment besoin d'un travail. »

Elle a ri doucement.

« Je sais tout de vous, Mlle Gibson. Si je vous ai choisie pour ce travail, c'est en raison de vos antécédents. »

Elle s'est assise et a croisé les jambes, se tenant droite pendant qu'elle me parlait.

Quelque chose m'intriguait chez cette femme.

« Tout d'abord, quel genre de travail est-ce ? » Je voulais vraiment savoir dans quoi je m'embarquais.

« De la garde d’enfants. »

Je l’ai regardée comme si elle avait perdu la tête.

« Désolée de vous dire cela, mais je pense que vous m'avez confondue avec quelqu'un d'autre », ai-je dit, en commençant à penser qu'il était temps de partir.

Elle m’a souri gentiment, ce qui était plutôt sinistre.

« Vous étiez chef cuisinière. Vous avez quitté votre emploi à cause de votre directeur. Vingt-quatre ans, jamais mariée. Des factures à payer et un solde bancaire en négatif. Est-ce que j'ai bien résumé ? »

Ma bouche s'est ouverte et la colère s'est emparée de moi. Comment osait-elle enquêter sur ma vie privée ?

« Écoutez, Madame .... Iris, je n'ai peut-être pas de travail en ce moment, et j'ai peut-être des factures à payer, mais je trouverai le travail dont j'ai besoin », ai-je répondu.

« Je ne suis ni intéressée ni qualifiée pour faire du baby-sitting », ai-je poursuivi. « Oh, et au fait, c'est illégal d’enquêter ainsi sur les gens », ai-je terminé avec indignation, en me levant pour partir.

« Un million de dollars si vous dites oui. »

Ma bouche s'est ouverte à nouveau et j’ai lancé un regard dur à la dame.

« Quoi ? Vous vous moquez de moi ? Un million de dollars pour du baby-sitting ? Vous avez perdu la tête ou vous essayez de vous moquer de moi ? »

Iris a haussé un sourcil et m'a adressé un sourire mystérieux, comme si elle s'amusait vraiment de la situation.

« Mlle Gibson, je n'essaie pas de me moquer de vous. Ce « babysitting », comme vous l'avez appelé, comprend la prise en charge du régime alimentaire de l’enfant et quelques autres choses. »

« Comme ? »

« Si vous êtes prête à accepter le travail, je vous parlerai des autres choses. »

J’ai réfléchi. Je n'avais jamais vu un million de dollars de toute ma vie. Si j'avais cet argent, je n'aurais plus besoin de travailler pour des patrons cons ou de supporter des propriétaires menaçants. Je pourrais monter ma propre affaire.

« OK », ai-je accepté et elle a sorti un dossier de son sac et l'a posé devant moi.

« Voici le contrat, qui stipule que vous vous occuperez de l’enfant à partir de demain et pendant au moins un an.

Vous devez vous rendre immédiatement là où se trouve l’enfant. Vous devez couper tous les ponts et partir sans que personne ne sache où vous êtes. Votre téléphone n'est pas autorisé. On vous en fournira un nouveau. »

« Mais... je ne peux pas rester chez moi ? Je peux conduire jusqu'à la maison de l'enfant tous les jours. »

« Non, Mlle Gibson. C'est une affaire confidentielle, je ne peux donc pas vous donner plus de détails pour l'instant, mais nous ne voulons pas que vous voyagiez. »

J'ai parcouru le contrat et lu les conditions.

« J'ai lu le contrat et les conditions. Où dois-je signer ? » J'ai signé les papiers avant de me lever.

« Notre chauffeur sera chez vous demain matin pour vous conduire à votre nouvelle maison. Préparez tout ce dont vous avez besoin ce soir. »

Je me suis excusée et je suis rentrée chez moi pour commencer à faire mes valises.

Je n'avais pas vraiment besoin de couper les ponts avec qui que ce soit : il n'y avait personne de qui j'étais si proche. J'avais quelques amis au travail, mais ils s'étaient évanouis une fois que j'étais partie. J'étais sortie avec quatre garçons, mais ces relations n'avaient duré que quelques semaines tout au plus.

La moitié des filles de mon âge que je connaissais se mariaient, et moi, je n'avais jamais eu de vrai petit ami. Je n'avais même jamais eu de relations sexuelles.

Je regardais des vidéos pornographiques quand j'en avais envie, mais je ne pouvais même pas me masturber. Je me sentais trop timide pour le faire, ce qui était nul.

Les baisers médiocres de ces garçons n'étaient rien comparés aux baisers que j'avais lus dans les romans. J'étais très attirée par les romans érotiques et BDSM.

J'ai fait une pause dans mon emballage de cartons, et mes yeux se sont posés sur le magazine jeté par terre.

Le visage ciselé de Theodore Jefferson me regardait fixement. Je n'ai pas pu m'empêcher de frissonner.

J'étais en train de fouiller dans mes vêtements et autres affaires quand j'ai entendu frapper à ma porte, ce qui m'a fait sursauter.

« J'aurai bientôt de l'argent ! Je viens de trouver un travail ! », ai-je crié.

N’obtenant pas de réponse, je me suis approchée de la porte pour dire à Alex de dégager.

Quand je l'ai ouverte, à ma grande surprise, ce n'était pas mon propriétaire qui se tenait sur le pas de ma porte.

C'était Iris. Deux hommes musclés avec des lunettes de soleil et des costumes noirs se tenaient derrière elle, avec un air renfrogné.

« Hé, Iris... »

« J'espère que je ne vous dérange pas, Mlle Gibson. J'ai oublié de vous dire d'autres choses. J'ai pensé vous en informer maintenant, si vous êtes libre », a dit Iris.

« OK, oui... Je faisais juste mes valises. Je suis disponible. »

« C'est bien. N'oubliez pas d'apporter tout ce qui est important pour vous. Vous ne reviendrez pas dans cet appartement. »

J'ai serré les lèvres en écoutant Iris.

« Hmm. Alors, Iris, je ne pourrai pas venir dans mon appartement si je le veux ? Et si je veux y revenir pendant mes jours de congé ? », ai-je dit.

« Je comprends, Mlle Gibson, et je m'excuse, mais vous avez signé le contrat. Je ne suis pas libre d'élaborer pour l'instant, mais vous ne pourrez pas revenir ici. J'espère que vous comprenez à quel point il est important d'apporter tout ce que vous voudrez avec vous. »

« Hmm... D'accord, Iris. »

J'ai cru qu'elle allait partir, accompagnée de ses effrayants hommes de main. Mais elle ne l'a pas fait.

« Oh, et Mlle Gibson, n'emportez rien d'autre que vos vêtements, vos documents importants et vos effets personnels. Tout ce dont vous avez besoin sera fourni à la maison. Vous n'avez pas à vous inquiéter. »

Me sentant un peu mal à l'aise, j'ai acquiescé.

J'ai essayé de fermer la porte, mais l'un des gardes du corps musclés l'a maintenue ouverte avec son bras à l'air très fort.

« Quoi d’autre ? », ai-je demandé nerveusement, en regardant de lui à Iris.

Iris m'a souri avant de franchir le seuil et d'entrer dans mon appartement.

« J'ai bien peur qu'il y ait un changement de plan. Vous allez venir avec nous. Maintenant. »

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