Le Roi sans Reine - Couverture du livre

Le Roi sans Reine

Hope

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Chapter
15
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18+

Summary

En revenant dans sa ville natale après des années sur la route, Phoebe veut juste vivre une vie d'adolescente normale et stable : école, amis, garçons, pizza. Mais après avoir rencontré le bel et mystérieux étranger Silvic, il est clair que la vie a d'autres plans pour elle. Phoebe se trouve irrésistiblement attirée par le loup-garou alpha, mais il est hanté par les souvenirs d'une autre femme. Alors que le danger menace la meute, Phoebe doit faire face à son passé - et à ses sentiments - dans ce nouveau monde.

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36 Chapters

Chapter 1

Chapitre 1

Chapter 2

Chapitre 2

Chapter 3

Chapitre 3

Chapter 4

Chapitre 4
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Chapitre 1

Je me suis sentie sourire lorsque nous sommes passées devant le champ qui m’était si familier. Mais, je ne pouvais pas m’arrêter pour apprécier l’endroit où j’avais passé la plupart de mon temps quand j’étais enfant.

Rapidement, un nouveau paysage a remplacé celui-ci, puis je me suis retrouvée à contempler le quartier où j’avais passé dix ans de ma vie.

J’étais enfin chez moi, et plus qu’heureuse de l’être.

Une à une, les maisons défilaient. Certaines m’étaient familières, d’autres moins. J’ai remarqué que certaines avaient été redécorées. Rapidement, la voiture a ralenti et je me suis retrouvée face à face avec notre maison.

Notre vraie maison.

Chez nous.

J’ai ri bêtement d’excitation et ma mère a rigolé à ma réaction. « Tu as l’air aux anges, Phoebe », a annoncé ma mère qui enlevait sa ceinture de sécurité.

J’ai suivi ses gestes et dit tout haut : « Oui, maman. Regarde. » J’ai montré du doigt notre maison, « On est enfin à la maison. »

Chez nous.

En grandissant, j’avais toujours voulu rester quelque part pour me créer des souvenirs.

Bien sûr, j’avais créé beaucoup de souvenirs en voyageant avec ma mère. J’avais rencontré beaucoup de gens, mais c’était tous des étrangers.

J’ai toujours eu l’impression que je n’étais pas à ma place parmi eux et, bien sûr, je ne l’étais pas. Ils avaient leur propre vie avant que je les rencontre et je n’avais qu’un aperçu de leur façon de vivre.

Ils étaient ce que l’on appelle des gens rencontrés sur la route.

Je voulais être avec quelqu’un qui me connaissait depuis le début.

Ma mère m’a souri. « Viens, entrons. » Elle a appuyé sur un bouton et déverrouillé toutes les portes.

J’ai hoché la tête avec impatience, ouvert la porte et sauté dehors.

L’air frais a caressé ma peau dès que je suis sortie de la voiture. J’ai adoré ça.

Je n’ai pas attendu trop longtemps dehors, car j’étais trop excitée de revoir notre chez-nous.

J’ai suivi ma mère jusqu’à la maison et j’ai attendu patiemment qu’elle déverrouille la porte. J’ai regardé la pelouse et je me suis demandé si ma mère allait y planter des fleurs comme avant.

Je me suis souvenue qu’elle aimait bien jardiner autrefois. Jusqu’au moment où elle avait décidé que la photographie était sa vraie passion et qu’elle m’emmenait sur la route avec elle.

La semaine dernière, elle avait soudainement décidé qu’elle en avait marre et qu’elle voulait rentrer. J’étais abasourdie quand elle me l’a annoncé, mais j’ai mis mes émotions de côté, et ne lui ai pas posé beaucoup de questions.

J’avais peur qu’elle revienne sur sa décision.

Ma mère était impulsive. Ce qui expliquait la plupart des choses qui étaient arrivées dans sa vie, y compris moi. Je n’étais pas vraiment prévue.

Le jour de son vingt et unième anniversaire, elle avait décidé qu’elle voulait sortir avec quelqu’un et c’est comme ça que je suis née. Je n’ai jamais su qui était mon père et ma mère non plus.

Elle m’a dit qu’elle était trop ivre pour se souvenir de sa voix.

Elle se souvenait seulement de son nom.

Aaron.

C’est tout ce que je savais de mon père.

Je ressemblais à ma mère. Petite, à peine 1m67, avec des cheveux bouclés et un petit nez. Mes yeux étaient gris, et j’imagine que c’était la seule chose que je tenais de mon père, qui qu’il soit.

Le bruit de la porte qui grinçait bruyamment a percé mes pensées et m’a sortie de ma rêverie.

J’avais souvent tendance à regarder dans le vide.

Ma mère est entrée dans la maison, et je l’ai suivie. L’odeur de la poussière a piqué mes narines et je me suis immédiatement couvert le nez.

La lumière s’est faufilée par les fenêtres et j’ai souri à la vue du salon vide.

J’étais enfin chez moi.

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Noté 4.4 de 5 sur l'App Store
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